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Après deux ans d’arrêt à cause de la peste porcine, les exploitants rattrapent le temps perdu et le manque à gagner des mois d’inactivité.  Les coupes d’arbres sont effectuées dans à peu près tous les massifs forestiers.

Mais voilà, il est loin le temps où, comme mon grand-père me l’expliquait, le garde forestier dressait contravention, avec amende à la clef, pour quelques cm² d’écorce arrachée à un arbre lors d’un abattage ou d’un débardage.

Aujourd’hui, les énormes engins passent à travers tout, écrasant et arrachant les jeunes pousses et surtout en laissant des ornières et détruisant les chemins.

De plus en plus de promeneurs se plaignent de l’état des chemins dans les bois.   Il est des endroits où cela devient même impossible de passer, tant les ornières emplies de boue collante sont profondes.  Dans les mises à blanc de résineux, il faut encore ajouter à cela les branches qui tapissent le sol dans tous les sens.

Lors des ventes de bois par les administrations communales, les exploitants qui emportent les lots, doivent payer une caution, servant à réparer d’éventuels dégâts.  Il semblerait que cette caution soit ridiculement basse ; on parle de quelques centaines d’euros à certains endroits.

Il est alors facile à comprendre que l’exploitant préfère abandonner la caution plutôt que de réparer les chemins.  Il lui faudrait déjà débourser beaucoup plus rien que pour amener des engins sur place.

Il serait temps que les administrations communales et surtout  le Département Nature et Forêt resserrent la vis, et que l’on prenne des mesures efficaces afin d’obliger la remise en état des chemins dans les plus brefs délais.   Différentes possibilités s’offrent à eux, comme des amendes, des cautions beaucoup plus importantes, l’exclusion des ventes futures, etc.

N’hésitez donc pas à avertir l’agent, DNF, et ou le responsable  »forêts » de votre administration communale en cas de gros problème sur des chemins.

J.Petit

2022-02-14T18:15:11+00:00