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Le parcours de l’eau  

Description de l’itinéraire : parcours détaillé

 

 

Départ parking de l’église de Châtillon.

 

Allez au bout du parking direction Saint-Léger et traversez la Grand–Rue.

Vous découvrez un bac abreuvoir taillé dans un bloc de petit granit où viennent  régulièrement s’approvisionner en eau les restaurateurs et aquariophiles de la région.

 

Tournez à droite dans la rue Neuve. Remontez maintenant vers l’église.

Sur votre gauche, le « lavoir du Trou » a subi diverses modifications depuis sa construction en 1831.  Presque en face du lavoir, voici l’ancienne école communale des filles, point de départ du célèbre épisode de la guerre scolaire du « Bouc de Châtillon » en 1880.

 

Poursuivez  votre chemin jusqu’au parvis de l’église. Remontez ensuite la Grand-rue. Ne manquez pas le calvaire encastré dans la façade du n° 94, érigé en 1600, dont la date de 1777, bien visible sous la niche, est celle de sa restauration.

 

Prenez  la première rue à gauche, la rue de la Pougenette.  A votre droite, trône une curieuse fontaine, la « Fontaine aux Lions » ou « Pougenette » datant du 19ème siècle. Elle est alimentée par une source ferrugineuse, située près du cimetière, dont les eaux étaient recommandées pour certains problèmes de santé, mais qui véhiculait un trop grand nombre d’alluvions pour pouvoir être canalisée. Des têtes de lion déversent l’eau dans quatre abreuvoirs en pierre calcaire.   L’eau de cette fontaine s’écoule dans le Ton qui est canalisé et passe sous la route à cet endroit. Vous pouvez le voir resurgir dans les jardins de l’autre côté de la route.

 

Continuez sur la droite.  Le Ton n’est plus visible de la route car son parcours est aujourd’hui souterrain sur ce tronçon. Une déviation de son cours faisait tourner la roue d’un moulin à farine dont le bâtiment subsiste encore au n° 28, rue Pougenette.

Au bout de la rue Pougenette,  prenez à gauche le chemin qui monte dans le bois.

 

Vous allez enjamber la déviation du Ton en empruntant un petit pont.  De cet endroit,  sur la gauche, vous pouvez voir un étang ayant servi à la fois de retenue d’eau pour le moulin, et de pisciculture.

Au bout de ce chemin, prenez la petite route vers la droite et descendez le chemin sur la droite, au bout du terrain de football.

A +/- 100 mètres, émerge le  » bassin de chasse » ou local avec vannes permettant d’envoyer l’eau jusqu’au bélier hydraulique. Un peu en contrebas sur votre droite, voici le trop plein de ce bassin de collecte des eaux, communément appelé ‘’ source du Ton ». La véritable source est située plus haut dans un bosquet et directement canalisée. D’autres sources émergent de l’autre côté du terrain de football principal.

 

Remontez le long des vestiaires du terrain de football pour regagner la petite route asphaltée. Tournez à droite. Suivez cette rue qui va faire un angle droit.

Arrivés au bout de la rue Devant la Croix, prenez la Grand-rue à droite vers le centre du village.

La pompe-abreuvoir en fonte située à gauche face au n° 54 de cette rue se présente sous la forme d’un pilier octogonal dont les deux faces sont articulées afin de permettre l’inspection du mécanisme intérieur. Elle est directement alimentée par une source. Comme à la « Pougenette », le tuyau de décharge représente une tête de lion.

 

Un peu plus bas, face au n° 66, voici le superbe lavoir « du Haut » dont la construction date de 1831. La façade de ce lavoir en calcaire bajocien est dominée par trois grandes baies cintrées. Un fronton triangulaire casse la pente du toit d’ardoises. Il dispose de quatre doubles bacs en pierre calcaire et est précédé d’une aire pavée ainsi que d’un abreuvoir caractéristique. L’extrémité du tuyau représente la tête d’un animal fantastique.

 

Continuez vers l’église. Devant l’ancienne école des garçons, n° 103,  un autre bac abreuvoir récolte les eaux d’une source.

 

Prenez à gauche le passage entre les maisons n°   107  et  109 et continuez le sentier qui vous fera passer sur le ruisseau de Hypré. Au bout de ce sentier, prenez à droite dans la rue Edouard Ned.

 

Au bas de la descente, prenez à gauche et vous découvrez le lavoir de la Coquenette, parfois nommé « Coquette », qui existait déjà en 1844. C’est un » lavoir-tunnel » qui s’enfonce dans le talus. Sa voûte est en pierre calcaire recouverte à l’extérieur d’un cimentage. Les bacs sont à quatre compartiments. On peut encore observer le mécanisme utilisé pour laver la lessive. Le bac récoltant l’eau en premier lieu servait pour le rinçage, tandis que le second servait au lavage. On bouchait avec un tissu pour la hauteur d’eau voulue.

A droite du lavoir, à quelques dizaines de mètres de là, un petit ruisseau, le Ruaule, se faufile à travers champs. Autrefois, il alimentait le vivier d’un petit château qui, par manque

d’entretien, a disparu depuis longtemps.

 

Revenez sur vos pas et prenez la première rue à gauche.  Vous arrivez au cœur historique du village, le « Pachy ». Cette belle place a conservé tout son charme. Ici aussi, on trouve un bac abreuvoir en petit granit dont le tuyau d’amenée d’eau est en fonte.

Prenez à droite pour revenir vers la rue Edouard Ned, du nom du journaliste et écrivain local qui écrivait «  Châtillon donne le Ton à la Gaume ». Vous êtes face au dernier abreuvoir de votre promenade, lequel se trouve à l’arrière de la maison natale d’Edouard Ned.

De l’autre côté de la rue, sur l’emplacement du terrain de pétanque et du parking, s’étendait autrefois un espace fangeux, où le bétail venait s’abreuver dans le ruisseau du Hypré.

 

Vous êtes arrivés maintenant à votre point de départ.

 

2020-06-14T14:54:58+00:00